L'adieu aux armes
Auteurs   Hemingway, Ernest (Auteur)
Coindreau, Maurice Edgar (Traducteur)
Edition  Gallimard : Paris , 1990
Collection   Folio N°27
Collation   1 vol. (315 p.)
Format   18 cm
ISBN   2-07-036027-X
Langue d'édition   français
Sujets   Hemingway, Ernest (1899-1961)
Guerre mondiale (1914-1918)
Catégories   Fonds Local
Roman Adulte
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Ablis 00021223 L HEMAdulte / Espace adultesDisponible à Ablis
Rochefort en Yvelines 1010677852214 R HEM Adulte / -Disponible à Rochefort en Yvelines
Résumé : Frédéric Henry, jeune américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. "On se battait dans les montagnes, et le soir, nous pouvions apercevoir les éclairs de l'artillerie. Parfois, dans l'obscurité, nous entendions des régiments passer sous nos fenêtres avec des canons traînés par des tracteurs. La nuit, le mouvement était intense. Les vignes étaient clairsemées, dénudées, et toute la campagne était mouillée et brune, tuée par l'automne. Tout petit et assis entre deux généraux nous apercevions souvent le roi Vittorio Emanuele derrière les vitres de sa voiture qui filait très vite. Il circulait ainsi presque chaque jour pour voir comment allaient les choses. Et les choses allaient très mal. A l'entrée de l'hiver une pluie persistante se mit à tomber, et la pluie amena le choléra. Mais on put l'enrayer et, en fin de compte, il n'y eut, dans l'armée que sept mille hommes qui en moururent. Nous étions chargés d'évacuer les blessés et les malades des postes de secours, de les transporter des montagnes aux gares de triage et de les diriger sur les hôpitaux indiqués sur leurs feuilles de route. Évidemment ma présence importait peu. Les chauffeurs des ambulances britanniques étaient tués parfois. Oh ! je savais que je ne serais pas tué. Pas dans cette guerre. Elle ne m'intéressait pas personnellement et elle me semblait pas plus dangereuse qu'une guerre de cinéma. Miss Barkley était assez grande. Elle portait ce qui pour moi était un uniforme d'infirmière..."